Pour le compte de la deuxième manche de la coupe du monde, Lizzie Armistead règle le sprint d’un groupe de six éléments et s’empare par la même occasion de la première place de la Coupe du Monde.
Une épreuve qui a tenu toutes ses promesses en termes d’animation, une véritable course de mouvements en terre Lombarde avec dès le départ une première offensive Italienne.
Il s’agit là de Simona Frapporti (Ale-Cipollini), l’Italienne ouvre la route mais le peloton ne laissera jamais à l’Italienne l’opportunité d’avoir un écart conséquent. Rapidement, les formations se mettent en ordre de bataille.
La tension est palpable et comme souvent dans ces instants, la première chute de la journée se produit. Dans la chute, nous retrouvons notre française Audrey Cordon (Wiggle-Honda). La française, récemment victorieuse de Cholet Pays de la Loire perd tout espoir de victoire.
Une première sélection très rapide
Malgré la chute, le peloton continue d’augmenter son allure et rattrape Simona Frapporti avant d’aborder la première grande ascension de ce trophée Alfredo Da Binda; celle qui mène à Cunardo.
Au sommet de cette première difficulté, c’est un peloton réduit (une petite trentaine d’éléments) qui se présente au premier sprint intermédiaire remporté par Lizzie Armitstead (Boels-Dolman).
Les premiers dégâts sont faits, les coureuses n’ont pas le temps de tirer un premier bilan de cette difficulté, Katrin Garfoot (Orica-AIS) passe à l’action et s’apprête à représenter l’avant de la course durant de nombreux kilomètres.
Katrin Garfoot, une échappée solitaire
Seule en tête, Garfoot ne se pose pas de questions et avale les kilomètres à l’avant de la course. Derrière, le premier groupe à la poursuite de la pensionnaire de la formation Orica-AIS se fait rejoindre par des groupes de chasse. On retrouve ainsi à l’entrée des quatre tours du circuit final de cette épreuve un peloton de 70 coureuses.
Dans le second de ces quatre tours, le peloton plein de maîtrise revient sur Katrin Garfoot et c’est à ce moment-là que la course va prendre un nouveau tournant tandis que les pentes qui mènent à la commune d’Orino se précisent …
Rabobank-Liv, en position de force
Une ascension rapide qui fait de nombreux dégâts, le peloton se scinde en plusieurs groupes. Le groupe ne cesse de se réduire au fil des kilomètres, la formation Rabobank-Liv, très bien représentée, profite de la situation pour envoyer Lucinda Brand à l’avant de la course.
Brand ne parviendra pas à creuser l’écart et se fait reprendre quelques kilomètres plus tard, les organismes commencent à fatiguer et la course ne cesse de se durcir.
Sous l’impulsion d’Anna Van Der Breggen, le groupe explose, elles sont désormais six à l’avant de la course.
LE GROUPE DE SIX
Jolanda Neff, Alena Amialiusik, Elizabeth Armitstead,
Anna Van Der Breggen, Elisa Longo Borghini, Pauline Ferrand-Prevot
Pour son retour à la compétition sur route, Pauline Ferrand-Prevot est comme l’année dernière au rendez-vous. La championne du Monde place à son tour une offensive et se retrouve seule en tête de course.
Elizabeth Armitstead réagit et part en contre à la poursuite de Pauline Ferrand-Prevot emmenant dans sa roue Anna Van Der Breggen et Elisa Longo Borghini.
Le trio reviendra sur la française, un quatuor de championnes en tête de cette seconde manche de Coupe du Monde. Jolanda Neff et Alena Amialiusik ne s’avouent pas vaincues, le duo se fait violence et rattrape l’avant de la course.
Au final, elles sont donc six à se disputer la victoire. Elisabeth Armitstead est la plus rapide et s’impose devant Pauline Ferrand-Prevot et Anna Van Der Breggen.