Depuis le début de cette Grande Boucle, les coureurs n’ont cessé de manger le bitume ! De William Bonnet à Fabian Cancellara en passant par Nacer Bouhanni, c’est à se demander si ces derniers ne jouent pas au jeu de celui qui tombe le premier ?!
Vous l’avez donc compris, une nouvelle fois des coureurs ont perdu les pédales sur cette étape. Pourtant tout se déroulait pour le mieux. En effet, sur les 190 premiers kilomètres de course personne n’était tombé, personne ne fut piégé par des bordures, bref, une véritable étape de transition !
Tout se passait pour le mieux, en tout cas jusqu’au dernier kilomètre où le leader Tony Martin, placé dans les cinq premières positions du pack perd le contrôle de sa machine et heurte le Français Warren Barguil, entrainant avec lui le champion italien Vincenzo Nibali ! Ces deux derniers se relèveront et rallieront l’arrivée tandis que le Maillot Jaune agonisait sur la chaussée.
Une fois la ligne franchie, le 11ème du général nous faisait part de ses impressions : « Je n’ai pas compris comment je suis tombé ! C’est dommage car c’était une étape vraiment tranquille et tomber si près de l’arrivée c’est vraiment dommage, en plus on avait une bonne chance avec John (Degenkolb) ». Outre le fait de ne pas avoir pu remonter son sprinteur, le Breton nous confiait qu’il avait « quelques douleurs à l’épaule et un bel hématome dans le bas du dos… ». De quoi le gêner à l’approche de sa terre natale, la Bretagne, où il voudra certainement briller.
Finalement après avoir franchit la ligne, le malheureux Tony Martin abandonnera à cause d’une fracture de la clavicule, le « Panzerwagen » n’est plus sur le Tour et allonge la liste des abandons !
Propos recueillis par Gaulthier Lenotre