Si vous prévoyez de prendre une semaine et de participer à un camp d’entraînement, le directeur général de l’équipe An Post-Chain Reaction, Kurt Bogaerts, a quelques conseils…

Une semaine au soleil, c’est plus que se briser en miettes. Un directeur général de l’équipe Post-Chain Reaction, Kurt Bogaerts, explique comment bien faire les choses…

  • Comment tenir un journal d’entrainement
  • Entraînement cycliste intérieur ou extérieur

1. Évolution, pas révolution

La plus grande erreur est de participer à un camp d’entraînement et de penser que vous ne ferez la différence qu’à ce camp d’entraînement. Ce n’est pas possible.

Cela devrait être une évolution de votre entraînement, vous devez donc vous entraîner à la maison et ensuite maintenir cela à votre camp d’entraînement. Tant de cyclistes s’entraînent bien à la maison, mais ensuite ils triplent leur charge de travail lors d’un camp d’entraînement parce qu’ils pensent qu’ils ne sont là que pour s’entraîner. Et puis ils craquent, parce que si ton corps a l’habitude de faire deux heures par jour, et que tu vas en camp et que tu fais six heures par jour, tu ne peux pas le maintenir parce que ton corps n’y est tout simplement pas habitué.

2. Détendez-vous

Les coureurs pensent aussi que parce qu’ils n’ont pas de travail ou d’école et qu’ils ont plus de temps pour s’entraîner, ils doivent doubler leur entraînement, mais c’est faux.

Vous feriez mieux d’utiliser le temps que vous travaillez habituellement pour récupérer afin de pouvoir progresser davantage.

3. Continuez ensuite

Certains coureurs rentrent d’un camp d’entraînement et ne veulent pas revoir leur vélo pendant une semaine, mais après, ça ne sert à rien d’avoir fait le camp.

Si vous voyez la courbe de forme physique s’accumuler, c’est progressif, mais quand il s’agit de perdre votre forme, c’est une chute abrupte. Il faut donc venir bien préparé, faire un bon camp bien équilibré et pouvoir ensuite maintenir l’entraînement par la suite pour bénéficier de la condition que l’on obtient au camp.

4. Choisissez votre groupe

Vous devez choisir le groupe avec lequel vous vous sentez à l’aise, et pas seulement rejoindre le groupe le plus rapide pour le trajet le plus long, puis être mort le lendemain.

Le vélo doit être agréable, à tous les niveaux, pour que vous ayez le sentiment d’avoir fait quelque chose, mais vous devez aussi pouvoir discuter et boire un verre le soir : cela vous aidera à aimer davantage le vélo.