L'Australien éligible pour concourir après la décision sur une affaire d'anomalie de passeport biologique
Une affaire de dopage impliquant l'Australien Robert Stannard qui remonte à 2018 a finalement abouti à un verdict, l'UCI annonçant mardi que le joueur de 25 ans avait bénéficié d'une suspension antidatée de quatre ans.
Le Tribunal antidopage de l'UCI a fixé la date de début de la suspension de Stannard au 17 août 2018, date de la première anomalie détectée dans son passeport biologique de l'athlète (PBA), rendant l'Australien éligible à concourir à nouveau avec effet immédiat. Il n’a actuellement pas d’équipe après la fin de son contrat avec Alpecin-Deceuninck en 2023.
« Le Tribunal a conclu que Robert Stannard avait commis une violation des règles antidopage (VRAD) en utilisant une substance interdite ou une méthode interdite en raison d'anomalies inexpliquées dans son passeport biologique en 2018 et 2019 », indique un communiqué de presse de l'UCI.
« En conséquence, le Tribunal a infligé au coureur une période de suspension de quatre ans ainsi qu'une amende correspondant à 70% de son salaire annuel moyen en 2018 et 2019. »
Stannard a couru avec l'équipe Mitchelton-Scott Continental en 2018, puis en tant que stagiaire pour l'équipe WorldTour. Il a remporté plusieurs courses, dont une étape du Giro d'Italia des moins de 23 ans et du Il Piccolo Lombardia des moins de 23 ans.
Il a signé avec l'équipe Mitchelton-Scott WorldTour pour 2019 et a couru avec eux jusqu'en 2021 avant de rejoindre Alpecin-Deceuninck. La nouvelle de son affaire de dopage est tombée en août dernier.
Stannard a nié tout acte répréhensible mais n'a pas concouru depuis la notification, déclarant : « Je n'ai jamais utilisé intentionnellement ou sciemment une substance interdite et je demanderai donc que mon cas soit renvoyé devant le Tribunal antidopage de l'UCI.
« J'ai hâte de présenter ma défense et je suis convaincu d'être disculpé et de poursuivre ma carrière. »