Maxim Van Gils (Lotto Dstny) négocie un écart étroit en lead-out pour De Lie, et entre en collision avec Amaury Capiot (Arkéa-B&B) en lead-out pour Arnaud Dèmare
Arnaud De Lie (Lotto Dstny) faisait partie des coureurs bloqués par une chute lors du sprint massif de la 13e étape du Tour de France, et incapable de se battre pour la victoire d'étape.
L'accident s'est produit lorsque les coureurs de tête respectifs de Lotto Dstny et d'Arkéa-B&B Hotels sont entrés en collision contre les barrières sur le côté gauche de la route à environ 700 mètres de l'arrivée à Pau.
Plusieurs coureurs, dont Amaury Capiot (Arkéa-B&B Hotels), Cees Bol (Astana Qazaqstan) et Mattéo Vercher (TotalEnergies) ont été victimes de la chute alors que le peloton s'apprêtait à s'élancer pour le sprint final.
Le champion belge De Lie a évité de justesse la chute mais a été rattrapé juste derrière, contraint de s'arrêter et de s'agripper aux barrières pour ne pas tomber lui aussi.
Une vidéo de l'accident montre Maxim Van Gils (Lotto Dstny) lançant sa dernière sortie pour De Lie sur le côté gauche de la route, roulant à grande vitesse près des barrières à 750 mètres de l'arrivée.
Au même moment, Capiot, ayant terminé son lead-out pour Arnaud Démare, regardait par-dessus son épaule et se dirigeait vers la gauche en direction des barrières au moment même où Van Gils arrivait de derrière et tentait de se faufiler dans l'espace étroit.
Capiot fut le premier à chuter, et n'ayant nulle part où aller, Bol tomba également, tandis que De Lie fut lui aussi proche de chuter, mais réussit à s'arrêter et à se maintenir contre les barrières.
Capiot, Bol et De Lie se sont tous levés et ont franchi la ligne d'arrivée. Leurs équipes respectives n'ont pas encore publié de mises à jour médicales.
Van Gils a expliqué ce qui s'est passé dans le dernier kilomètre dans une interview d'après-course avec Sporza.
« Arnaud était un peu loin dans le dernier kilomètre. J'ai voulu le prendre à gauche et ça s'est plutôt bien passé », a expliqué Van Gils.
« Quelqu'un d'Arkéa-B&B (Amaury Capiot, ndlr) est tombé et a regardé derrière lui. Il m'a frappé, ou je l'ai frappé, et ils sont tombés derrière moi.
Interrogé pour savoir s'il avait peut-être traversé un écart trop étroit, Van Gils a répondu : « Il y avait certainement un écart d'un demi-mètre. Je ne suis pas un sprinteur, donc oui. »
De Lie a exprimé sa déception en disant que Capiot a regardé vers la droite et est entré en collision avec Van Gils sur la gauche.
« C'est comme toujours : quelqu'un regarde en arrière et c'est le casino », a expliqué De Lie. « Il faut regarder devant soi, pas derrière soi. Sinon, on risque d'avoir une grosse chute. J'espère que tout le monde va bien, mais je pourrais très bien ne plus participer au Tour. »