Voilà une épreuve dont le nom peut faire sourire les néophytes, pourtant l’épreuve en ligne disputée entre Magnanville et Vimoutiers reste très exigeante avec une belle succession de grimpettes dans la dernière partie du parcours : 7 côtes de 9 à 17% de moyenne dans les dernières 80 bornes ! Ce n’est pas pour rien si de nombreux costauds viennent illustrer le palmarès de la course : Zoetemelk, Hinault, Fignon, Tchmil et plus récemment Brochard, Valverde ou Fédrigo se sont battus pour ajouter l’épreuve historique à leurs biographies respectives.
Il y avait Delaplace pour les audacieux !
Cette année, la succession de Pierrick Fédrigo était assez ouverte. Bien évidemment, on s’attendait plus ou moins à une arrivée au sprint ou tout du moins à un sprint en petit groupe de finisseurs ayant su tirer profit de la stratégie de course et d’un final cabossé. La dernière partie de course ne laissera finalement que peu de places aux puncheurs et ce, malgré l’audacieuse tentative d’Anthony Delaplace (Bretagne – Séché) qui sera finalement repris par le pack mené par l’armada Cofidis. Sous l’impulsion de Julien Simon (Cofidis), les choses s’accélèrent et après la bascule de la dernière bosse, il ne sont plus que 30 à l’avant.
Bryan Coquard, un favori qui assume.
Tout cela sent… le fromage ? Mais non pardi ! L’explication entre costauds. À ce petit jeu, Bryan Coquard (Europcar) est très doué : il s’impose devant Samuel Dumoulin (AG2R) et Laurent Pichon (FDJ). Pierrick Fédrigo (FDJ) termine dans le petit groupe mais ne peut défendre son titre. Pour l’anecdote, sur Paris-Camembert, le peloton a grimpé la côte des Crouttes : ça ne s’invente pas ! Si ?