Comment trouver les meilleurs itinéraires tout-terrain

La Grande-Bretagne possède certains des meilleurs VTT sauvages au monde, mais de plus en plus de cyclistes l’oublient. Il est temps d’arrêter de faire la queue autour des centres de sentiers de litière pour chat comme un troupeau de moutons et de faire un véritable tour du côté sauvage…

Nous n’avons rien contre la commodité de centres de sentiers soigneusement emballés et parfumés aux pins, avec un parking approprié, du gravier pour une adhérence garantie et suffisamment de bermes et de dénivelés pour vous donner le moral avant un bon café au lait à la fin pour vous ramener à la maison.

Mais qu’en est-il de trouver le trajet parfait ? Celui qui offre autant de technicité que vous le souhaitez et qui dure aussi longtemps que vous le souhaitez. Une aventure épique qui vous ramène filaire, avec un sentiment d’accomplissement et d’enthousiasme pour créer votre prochain défi. Un itinéraire où le singletrack vous fera réfléchir et réagir à chaque mètre de sentier à lignes multiples. Une aventure de réactions sincères et répétées face à des rocailles invisibles, de longues chutes, des tourbières sans fond ou des défis d’escalade. Une expérience qui fait ressortir le vrai caractère et le défi ultime d’un territoire. Fondamentalement, une balade avec une réelle identité et individualité, pas la même piste Scalextric bordée de pins sylvestres qui pourrait se trouver dans n’importe quelle forêt du Devon à Dumfries.

Déverrouiller cette balade parfaite et libérer votre côté sauvage est bien moins effrayant que vous ne le pensez. Alors prenez une carte et quelques chambres à air et remettez un peu de montagne dans votre vélo !

Planifier à l’avance

Avec des milliers de kilomètres de superbes sentiers parmi lesquels choisir en Grande-Bretagne, trouver votre balade sauvage parfaite peut sembler impossible, mais vous n’avez besoin que de quelques connaissances de base pour trouver la meilleure balade…

1) Quel itinéraire ?

Vous pouvez emprunter votre VTT sur la plupart des pistes en Écosse, mais en Angleterre et au Pays de Galles, vous ne pouvez légalement emprunter que les pistes équestres, les routes ouvertes à toute circulation (BOAT), les routes utilisées comme chemins publics (RUPP) et certaines routes communales. En termes de cartes OS, cela signifie les longues lignes pointillées (vertes sur les cartes à l’échelle 1:25 000, rouges sur les cartes à l’échelle 1:50 000), et non les lignes pointillées (qui sont des sentiers). Celles qui suivent une fine double ligne pointillée sont probablement des pistes bien revêtues, tandis que les lignes simples ou aucune ligne sont plus susceptibles d’être des pistes à voie unique pour les moutons.

2) Repérez la colline

Plus ces courbes de niveau brunes sont rapprochées, plus la pente est raide. Vérifiez ensuite les numéros d’élévation pour déterminer la montée globale et quel est le haut et le bas. Utilisez ensuite la barre latérale du guide des symboles et un peu de bon sens pour déterminer à quoi ressemble probablement le sol. Les pistes à proximité des marais sont susceptibles d’être mouillées, celles à proximité de rochers ou de chantiers miniers sont susceptibles d’être rocheuses. Les pistes qui rejoignent des routes ou mènent à des fermes ou à d’autres bâtiments sont probablement mieux entretenues que celles qui mènent au milieu de nulle part.

3) Tricher

Si vous êtes nerveux à l’idée de faire éclater votre cerise sur le gâteau, trichez. Consultez les sites d’itinéraires en ligne tels que www.bikely.com ou utilisez un itinéraire tiré d’un magazine ou d’un guide. Suivez le trajet au fur et à mesure, en croisant la carte et tous les indices de contour ou de symboles pour construire votre expérience jusqu’à ce que vous vous sentiez suffisamment en confiance pour modifier un itinéraire recommandé ou en planifier un totalement nouveau à partir de zéro.

4) Rendez-le amusant

Vous constaterez souvent que les guides d’itinéraire ne partagent pas toujours vos goûts en matière de sentiers. Vous savez ce que vous aimez, alors suivez l’itinéraire par là. Par exemple, nous effectuons toujours des montées raides sur des routes ou des doubles pistes et utilisons de longs sentiers fluides pour maximiser le temps de descente. Ne restez pas non plus sur des chemins de ferme merdiques pour un minimum de route et un maximum de tout-terrain – surtout en hiver ou dans des conditions humides. Utilisez le tarmac pour relier autant de bons éléments que possible dans le temps dont vous disposez. C’est votre itinéraire, alors suivez ce qui fait flotter votre bateau.

5) Suivez le courant

Enfin, soyez toujours flexible – surtout si l’itinéraire tourne à la merde. Ayez toujours quelques options de raccourci d’urgence. Soyez prêt à changer d’itinéraire à mi-parcours si les choses commencent à paraître compliquées, ou à avoir des éléments supplémentaires prêts à ajouter si vous constatez que vous volez et que vous manquez d’itinéraire.

Compétences essentielles

Ce que vous devez savoir avant de commencer

La compétence la plus essentielle est de savoir jusqu’où vous pouvez vous pousser, tant physiquement qu’en termes de terrain. C’est toujours un peu plus que ce que vous pensez, mais ne vous y fiez pas.

Vous n’avez pas besoin de savoir comment allumer un feu ou cuisiner des lasagnes aux vers, mais savoir où se trouve le nord est très utile pour lire des cartes (les indices incluent le soleil se balançant vers l’est, le sud, l’ouest tout au long de la journée et la mousse qui pousse toujours sur le sol). côté nord des arbres). Pour plus d’aide, consultez www.abc-of-mountaineering.com/navigation-skills.asp.

Les premiers secours de base – comment arrêter les saignements, comment repérer l’hypothermie – valent vraiment la peine d’être appris (www. redcrossfirstaidtraining. co.uk). Si vous êtes vraiment coincé, le signal international pour SOS est composé de trois éclairs lumineux courts ou de coups de sifflet, de trois longs, puis de trois courts.