En escalade, tout est une question de rapport poids/puissance. Pour le sprint, cependant, c’est de la puissance à la traînée aérodynamique
Mark Cavendish travaille sans relâche pour être le meilleur dans ce qu’il fait. Il montre qu’au lieu de simplement accepter que quelqu’un d’autre est meilleur que nous, nous pouvons travailler sur les détails de notre propre circonscription pour combler ces lacunes.
Un domaine où il a l’avantage sur ses rivaux, cependant, est sa capacité à fournir de la puissance tout en gardant son avant très bas par rapport au guidon. Tim Elverson, ancien coureur de niveau élite, entraîneur et manager de l’équipe continentale UCI, raconte comment Cavendish est devenu le maître de son art.
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1. La verité
Si vous avez une zone frontale plus basse, et donc moins de traînée aérodynamique, alors vous allez être plus rapide. Mais c’est difficile à réaliser tout en continuant à mettre à pleine puissance.
Peu de sprinteurs sont capables d’égaler Cavendish à cet égard, il obtient donc un net avantage.
2. Conducteur rapide
Il est clair que Cavendish a un noyau solide. Il est capable de garder la tête basse et de traverser son corps pour produire la même puissance qu’il le ferait dans n’importe quelle autre position, et cela nécessite de maintenir la force dans le noyau.
3. Entièrement armé
Dans un effort de sprint, vous devez utiliser vos bras comme leviers pour aider à produire encore plus de puissance. Beaucoup de coureurs doivent être plus hauts au-dessus des barres et tirer dessus pour y parvenir.
Travaillez à tirer la barre tout en restant bas et vous obtiendrez plus pour la puissance que vous produisez.
4. Si solide
Une autre clé du succès de Cavendish est le fait qu’il garde sa ligne médiane sur le vélo solide, de sorte que la puissance générée par ses bras est transférée à sa jambe et non pas en dehors.
Si son tronc n’était pas solide, tirer avec les bras et conduire avec les jambes entraînerait une torsion de son torse.
5. Synchronisation précise
Peu de gens connaissent les chiffres exacts, mais il est bien documenté que les chiffres de puissance de pointe de Cavendish ne sont pas parmi les meilleurs. Cependant, il utilise ce qu’il a au maximum.
Quelle que soit la hauteur à laquelle vous restez, essayez de rester à l’abri du vent le plus longtemps possible avant le gros effort.
6. Pensée avant-gardiste
Prenez de l’avance sur le boîtier de pédalier pour fournir plus de puissance. Au fur et à mesure que vous avancez hors de la selle, votre tête est susceptible de se lever, comme lors d’une montée, alors travaillez dur pour déplacer votre poids vers l’avant tout en gardant la tête basse.
Force du haut du corps
Cela peut souvent sembler contre-intuitif, mais si vous vous impliquez dans des sprints lors de courses – ou si vous voulez simplement vous rendre au panneau du village ou au café avant vos compagnons de route – rappelez-vous, en plus de vos jambes, c’est tout votre corps qui livre puissance aux pédales.
Cela commence par vos bras tirant sur les barres, et si vous voulez le faire dans une position aussi extrême que Cavendish, vous aurez besoin de force du haut du corps. Nasser Bouhanni est un autre coureur qui peut imiter la position de Mark, et ce n’est pas un hasard s’il est un ancien boxeur !