Filtrer les bonnes informations pourrait faire la différence entre une victoire et un bancal

Alors qu’une grande partie du travail d’un psychologue du sport consiste à aider un athlète à performer de manière optimale en compétition, un domaine de travail clé pour certains consiste à comprendre comment le cerveau traite l’information.

  • Pourquoi faut-il s’échauffer avant une sortie difficile
  • Comment concevoir une routine d’entraînement efficace

Lorsqu’il s’agit de faire du vélo, il est important de réaliser que les informations affluent dans le cerveau à partir des cinq sens lorsque nous roulons à vélo. L’étude de la façon dont nous gérons cette pléthore d’informations et de ce que nous en faisons est essentielle à notre compréhension de la façon dont nous apprenons et exécutons une compétence sportive.

Alors que beaucoup pensent que le processus de sélection est complètement automatique, il existe des preuves que vous pouvez améliorer votre capacité à répondre aux signaux pertinents.

Combien encaissons-nous ?

Nous recevons une énorme quantité d’informations de nos sens visuel, auditif, kinesthésique (la sensation de la position de notre corps dans l’espace), olfactif (odorat) et gustatif (goût).

La façon dont nous gérons tout cela a suscité un débat considérable, mais en raison de la difficulté de vraiment comprendre le fonctionnement du cerveau, il n’y a pas de consensus clair. Cependant, une théorie est que le cerveau ne peut traiter qu’une quantité limitée d’informations qu’il reçoit à la fois.

Par conséquent, à vélo, nous serons souvent attentifs aux informations visuelles au détriment des informations olfactives ou gustatives, faute de capacité de traitement.

Les informations affluent dans le cerveau pendant que nous faisons du vélo

Qu’est-ce que tout cela a à voir avec le fait que je conduise mon vélo ? Eh bien, j’ai connu des cyclistes qui ne savent pas sélectionner les signaux (éléments d’information provenant à la fois de l’environnement et de leur propre corps) auxquels ils doivent prêter attention et lesquels ignorer.

Alors que beaucoup pensent que le processus de sélection est complètement automatique, il existe des preuves que vous pouvez améliorer votre capacité à répondre aux signaux pertinents. Dans une course sur route, je connais des coureurs qui ont du mal à lire les freins ou qui ont l’habitude de couper les roues.

Et dans les contre-la-montre, certains coureurs rapportent qu’ils ont «dérivé» dans leur propre petit monde pendant une partie de la course et ont donc sous-performé en ne se concentrant pas sur des indices clés tels que les réactions de leur corps ou la direction du parcours.

Si vous savez que vous avez une faiblesse de concentration, entraînez-vous à l’entraînement. Une astuce pratique consiste à coller des « mots clés » sur vos barres pour vous rappeler les éléments d’information clés à prendre en compte.

Un tri efficace des informations peut suffire à faire la différence entre une performance réussie ou non.