Bonjour ! Quoi de mieux pour débuter le week-end que de profiter d’un peu d’air salin en provenance des côtes vendéennes ? Car ce dimanche, la Coupe de France qui livrera son verdict lors du Tour de Vendée et rien n’est encore joué ! Nous vous invitons à suivre les aventures du peloton sur l’Eurométropole Tour où les belges écrasent la concurrence. Enfin, Marcel Kittel n’est plus Giant. Bon, on vous laisse car nos viennoiseries nous font grave de l’oeil !
En Vendée, on boucle la Coupe de France ce dimanche
Amélie Barbotin
Demain, la Coupe de France se terminera avec le Tour de Vendée. Les coureurs se retrouveront pour la dernière fois de l’année pour se disputer la coupe. Pierrick Fédrigo a été pendant un bon moment leader du classement, jusqu’à il y a 2 semaines, où Nacer Bouhanni remportait le Grand Prix d’Isbergues et ainsi lui volait sa place de n°1. Les spectateurs pourront donc suivre un match Cofidis/Bretagne Séché pour le classement final à moins que Wanty Groupe Gobert ne s’en mêle également avec Planckaert.
Pour s’affronter, les coureurs parcourront un peu plus de 200 kilomètres dans les terres vendéennes. Le peloton s’élancera d’Olonne-sur-Mer à 12h55 pour arriver à La Roche-sur-Yon vers 17h35. Au total, ce seront 10 sprints à disputer tout au long de la journée. Le peloton passera notamment dans la ville de Chantonnay, qui accueillait en juin dernier les coureurs pour le Championnat de France. Chantonnay où Tronet trônait ! Après 193 kilomètres de courses les coureurs arriveront sur la ligne d’arrivée et devront encore parcourir 2 fois un circuit de moins de 4 kilomètres. Le public découvrira alors le nouveau roi de Vendée !
Du coté des engagés, on retrouve bien évidemment Fédrigo et Bouhanni mais également Voeckler, Tronet ou bien encore Démare. Qu’on se le dise, le Tour de Vendée sera animé que se soit pour la victoire de l’épreuve ou bien pour le classement de la Coupe de France. Rendez vous dimanche pour la consécration de ces 2 champions !
Eurométropole Tour : les belges ne partagent pas !
Alex
Pour cette nouvelle étape de l’Eurométropole Tour, au départ de Roubaix et en direction de Poperinge en Belgique, nous retrouvions Alexis Gougeard toujours auréolé du maillot jaune de leader. Non, non le départ n’était pas au Vélodrome de Roubaix – celui qui marque la saison cycliste – mais devant le Stab’ Vélodrome, petit bijou de modernité implanté aux côtés de son aîné. Pour cette seconde étape en ligne, un parcours de 192 bornes avec pas moins de 11 Grand Prix des Monts car oui dans le coin et je ne vous apprend rien, on ne se gargarise pas devant de grands massifs mais tout de même quelques cobbles qui peuvent te faire perdre de ton allant.
La belle échappée du jour avec des gaillards qui connaissent très bien ses routes (Photo : JM Hecquet)Comme prévu sur un parcours au tracé accidenté, nous retrouvons assez rapidement la formation de l’échappée du jour avec Adrien Petit (Cofidis), Dieter Bouvry (Roubaix Lille Métropole), Ivar Slik (Roompot), Jelle Wallays (Topsport), Christophe Laborie (Bretagne-Séché Environnement) et Gregory Habeaux (Wallonie-Bruxelles). On comprend très vite que c’est la bonne avec un écart qui se creuse mais ne grimpera finalement pas au delà des 4 minutes. On se dispute les GPM sous un beau ciel bleu alors que derrière, le peloton ne semble pas si pressé que ça. C’est finalement à 3 kilomètres de la ligne blanche que celui-ci revient et avale les fuyards.
Alors que Jens Debusschere (Lotto-Soudal), bien décidé à piquer le maillot de Gougeard, est victime d’un bris de chaîne dans ce final, c’est une véritable armada belge qui prend l’assaut de Poperinge, ville d’où provient Dirk Frimout, le premier belge de l’histoire à s’être envoyé en l’air… dans l’espace, voyons ! Et pour cette étape, c’est Jonas Van Genechten (IAM) qui décolle et s’impose devant ses compatriotes Jurgen Roelandts (Lotto-Soudal) et Louis Verhelst (Cofidis).
Kittel n’est plus Giant !
Alex
Et pourtant il restait un an de contrat à honorer pour l’allemand qui totalise tout de même 11 victoires d’étapes sur les Grands Tours (8 sur la Grande Boucle, 2 sur le Giro et 1 petite sur la Vuelta) mais une saison en demi-teinte et l’avènement d’un potentiel leader sur Grand Tour dans la formation, en la personne de Tom Dumoulin ont motivé la décision du sprinter de 27 ans.
Bref, une recrue de choix pour toute formation ambitieuse ou s’étant séparée de l’une de ses grosses cuisses. Comment ça ? Plus fort ? Je n’ai pas bien entendu ? Ah, Patrick ? Lefevere ? C’est vrai que ce ne serait pas très étonnant étant donné les bruits de couloir qui annoncent l’arrivée d’un solide sprinteur pour prendre la relève de Mark Cavendish chez notre vainqueur de Kuurne-Bruxelles-Kuurne 1978.
Marcel Kittel de Giant à Etixx ? À suivre !