La passion et la détermination sont des flammes qui ne s’éteignent jamais dans le cœur d’un cycliste, et pour Tadej Pogacar, elles brûlent plus vives que jamais. L’annonce du parcours du Tour de France 2024 a allumé dans ses yeux l’éclat d’un compétiteur né, prêt à défier les routes qu’il connaît par cœur.
« Pogi », déjà deux fois vainqueur de la Grande Boucle, et fier second derrière Jonas Vingegaard cette année, ne peut masquer son enthousiasme pour le tracé à venir. Avec une première semaine corsée, un dénivelé stimulant et des étapes qui promettent de mettre à l’épreuve les plus endurants et les sprinteurs aguerris, Pogacar se prépare à embrasser ce défi avec la fougue d’un lion.
Les Alpes, les Pyrénées et un contre-la-montre qui se terminera à Nice, plutôt que sur les Champs-Élysées, composent un tableau que Pogacar semble déjà peindre dans son esprit. Les mots « hâte d’y être » sont un euphémisme pour ce champion qui attend de s’élancer sur des routes qu’il arpente quotidiennement à l’entraînement, des chemins qui portent déjà l’empreinte de ses roues.
L’idée même de sprinter sur le bitume de Monaco à Nice, lors de la dernière épreuve contre la montre, le fait déjà vibrer. Pour Pogacar, la fin de ce Tour n’est pas simplement une course, c’est la promesse d’un spectacle où il sera l’acteur principal, le danseur étoile d’une performance qui s’annonce époustouflante.
Certes, son regard se porte également vers le Giro d’Italie, une nouvelle aventure à ajouter à son palmarès déjà impressionnant. Mais que ce soit sur les pentes italiennes ou les cols français, Pogacar reste ce cycliste aux crocs acérés, prêt à s’élancer, à conquérir, à régner.
Et nous, amateurs et passionnés, ne pouvons que suivre avec admiration et anticipation le sillage laissé par ce champion qui définit ce que signifie avoir « plus que jamais les crocs ».