Le cyclisme féminin se développe rapidement et la deuxième édition du UAE Tour Women, organisée par les organisateurs du Giro d’Italia, la RCS Sport au nom du Conseil des sports d’Abu Dhabi, en est une preuve claire. Présenté comme « l’unique course UCI Women’s WorldTour au Moyen-Orient », le UAE Tour est une grande course, avec beaucoup de personnel local et d’Européens envoyés pour s’assurer que la course des femmes et celle des hommes de la semaine prochaine soient bien organisées.
S’adressant à Cyclingnews au départ de la troisième étape à Al Ain, le directeur de course Fabrizio D’Amico a donné quelques chiffres : « Nous avons environ 100 à 150 personnes venant d’Europe pour l’organisation de la course, ce chiffre inclut la société de production TV, NEP des Pays-Bas. Ensuite, nous avons environ 50 managers locaux ainsi que 150 à 200 marshals pour la course », révèle D’Amico.
À cela s’ajoute une forte présence policière. Chacun des sept émirats dispose de sa propre force de police, de sorte que les motards et les régulateurs de la circulation changent chaque jour en fonction de l’endroit où se déroule l’étape, car chaque force locale tient à escorter fièrement la course.
Le circuit de trois jours comprend les trois plus grandes villes des EAU – Dubaï, Abu Dhabi et Al Ain. La quatrième étape se déroule dans le désert occidental entre la petite ville portuaire d’Al Mirfa et le centre régional de Madinat Zayed. Plusieurs villes ont leur petite particuliarités, Dubaï est célèbre pour ses îles artificielles. Abu Dhabi, quant à elle, est une masse urbaine massive tandis qu’Al Ain, a commencé en tant que ville oasis et est considérée comme la plus ‘réelle’ des villes des EAU.
La montée d’un sommet à Jebel Hafeet a été une expérience très agréable pour les coureurs et tous les autres sur la course. Le circuit est conçu de manière collaborative par la RCS Sport et le Conseil des sports d’Abu Dhabi, tous deux essayant de changer et d’améliorer légèrement la formule chaque année.
Il faut noter que tout cela est alimenté par le fait que la richesse des EAU vient principalemetn de l’extraction de ressources primaires et se divise finalement dans d’autres domaines comme le tourisme et le sport. Au final, c’est l’argent qui a placé la course sur le calendrier.