Choisissez le meilleur moment pour vous entraîner et courir pour une amélioration maximale

De plus en plus de recherches tentent d’identifier les meilleurs moments pour s’entraîner et concourir au cours de la journée afin de maximiser votre potentiel de développement physiologique.

Grâce aux nouvelles données disponibles montrant l’effet de l’heure de la journée sur les performances répétées à haute intensité et les schémas de récupération, les cyclistes peuvent désormais commencer à organiser non seulement le moment de la semaine où ils s’entraînent, mais également le moment de la journée. On peut alors contrôler l’impact qu’aura chaque type de séance sur les conséquences adaptatives du corps en termes d’entraînement et de compétition.

Le principe qui sous-tend la notion de rythmes corporels est centré sur l’état biologique du corps, qui se conforme étroitement à la température corporelle tout au long du cycle de 24 heures, et sur la manière dont cela affecte notre état physiologique et psychologique.

Comme le démontrent les comportements nocturnes adaptatifs (travail de nuit, etc.) ou les interventions pharmacologiques, l’influence rythmique de notre corps peut avoir un impact important sur nos capacités d’exercice. Les chercheurs ont examiné si les performances dans les types de contre-la-montre tôt le matin que beaucoup d’entre nous ont participé le week-end pouvaient être améliorées en faisant de l’exercice à des moments précis la veille d’une course. Ils ont conclu qu’il était possible d’obtenir un avantage dans les performances contre la montre sur courte distance en effectuant une ou plusieurs journées d’entraînement immédiatement avant l’exercice, à un moment similaire à celui de votre course. Même s’il ne désynchronise pas les rythmes circadiens, un entraînement à vélo la veille d’une course permet certainement d’améliorer la conscience physiologique et (surtout) psychologique du corps à tel moment de la journée.

La récupération dépend fortement du repos et de la nutrition

Conserver un avantage

Bien que l’entraînement à tout moment augmente évidemment les niveaux de performance, des recherches ont montré que la capacité à maintenir un exercice soutenu s’adapte aux rythmes circadiens. En d’autres termes, s’entraîner régulièrement le matin vous permettra de maintenir l’exercice pendant une performance matinale plus longtemps que si vous vous entraînez le soir. À l’appui de ces preuves, de nouvelles recherches suggèrent que des sprints intermédiaires répétitifs, tels que des efforts de sprint multiples de 10 secondes, seraient également mieux exécutés avec les alouettes.

De nouvelles découvertes ont montré que lorsque les performances de sprint répétées et la récupération associée se produisaient pendant la matinée (entre 8h00 et 10h00) par rapport à un créneau du soir (entre 17h00 et 19h00), les schémas de récupération étaient améliorés. C’est-à-dire que si vous souhaitez intégrer un entraînement à intervalles courts dans votre programme hebdomadaire, il serait préférable d’adapter la séance à un créneau matinal. En effet, il semblerait que la récupération à court terme entre chaque intervalle soit améliorée, permettant des sprints plus intenses et donc plus significatifs.

De toute évidence, la récupération après la séance pour maximiser les adaptations dépend fortement d’un repos et d’une nutrition appropriés afin de réellement constater les bénéfices d’une journée reprogrammée. Mais de plus en plus de preuves semblent suggérer que si vous voulez maximiser votre temps sur le vélo, vous devriez commencer à réfléchir au moment où vous vous entraînez ainsi qu’à ce que vous faites.