La Fédération internationale de cyclisme (UCI) a annoncé qu’elle allait revoir ses règles sur la conception et l’utilisation des casques en compétition.
« Cette analyse approfondie des réglementations régissant la conception et l’utilisation des casques de contre-la-montre » fait suite à une période qui a vu la taille des casques utilisés en compétition augmenter de manière significative, notamment depuis le Tour de France 2022, où plusieurs équipes arboraient des casques volumineux et des visières frappantes.
Cette déclaration intervient un jour après que l’équipe Visma-Lease ait présenté le casque époustouflant Giro Aerohead 2.0, que Bahrain Victorious a utilisé le casque Rudy Project Widgream HL 85 et que plusieurs autres équipes ont utilisé le POC Tempor lors de la première étape de Tirreno-Adriatico.
La déclaration révèle également que l’UCI a interdit le protège-tête trouvé dans le Specialized TT5, sorti en 2022, de participation aux événements de l’UCI à partir du 2 avril.
L’UCI considère que le protège-tête, qui est utilisé à la place d’une sangle de casque plus conventionnelle, est un composant « non essentiel ». Ces derniers sont interdits en vertu de l’article 1.3.033 des réglementations de l’UCI.
Contrairement au protège-tête Specialized, l’UCI reconnaît que le Giro Aerohead 2.0 ne contrevient pas aux réglementations existantes de l’UCI.
Cependant, elle affirme que le casque de contre-la-montre « soulève une question importante concernant la tendance actuelle et plus large à la conception des casques de contre-la-montre ».
L’UCI décrit cette tendance comme se concentrant davantage sur la performance que sur la fonction principale d’un casque, « à savoir assurer la sécurité du porteur en cas de chute ».
L’organisme mondial de gouvernance du cyclisme cite également l’interdiction des composants non essentiels et l’exigence de disponibilité commerciale des produits utilisés en compétition comme stimulant la révision.
L’UCI espère que cette analyse posera un cadre clair conforme à ses objectifs ciblés et que toute modification des règles sera « communiquée rapidement après son adoption par les instances compétentes de l’UCI ».