Deux jours qui se suivent et se ressemblent sur le Giro pour Marcel Kittel (Giant-Shimano) qui, le jour de ses 26 ans, s’offre sa seconde étape consécutive sur les routes irlandaises.
La galère vers Dublin
C’est un temps humide et venteux qui a accompagné le peloton jusque Dublin lors de cette troisième étape du Tour d’Italie. Bien évidemment, une échappée aura animé la course et ce dès le 7ème kilomètre, constituée par Godoy (Androni), Tjallingii (Belkin), Rubiano (Colombia), Dockx (Lotto-Belisol) et Cecchinel (Neri Sottoli). Mais comme bien souvent, les courageux auront souffert en vain puisque le peloton, avec sérénité, les reprend à 9 kilomètres de la flamme rouge. A noter que les chutes n’ont pas manqué, Michele Scarponi et Astana ont d’ailleurs senti le bitume de très près au retour d’une pause pipi mémorable. Même le maillot rose en a terminé le cuissard arraché et la cuisse en feu !
Marcel Kittel, le bolide allemand.
Le pack est entraîné presque jusqu’au terme par les équipes de favoris au général, personne ne veut prendre le risque de perdre le contrôle au sein d’un final sinueux et technique, un final rendu encore plus difficile par les conditions climatiques. Nous retrouvons Evans dans les premiers rangs, preuve de son expérience. Les virages se succèdent et le peloton s’organise autour des formations de sprinteurs, tous les regards sont braqués vers Marcel Kittel. Le bolide allemand ne déçoit pas et règle avec autorité Ben Swift (Sky) et Elia Viviani (Cannondale). Le final semblait présenter de gros avantages pour le sprinter italien mais, malgré les efforts de ses coéquipiers pour l’amener au terme, il n’aura pu lutter pour la première marche du podium. Alors que tout le monde attendait un nouveau duel entre Kittel et Nacer Bouhanni (FDJ), le français n’a pu que se placer au cinquième rang.
Michael Matthews (Orica) conserve la précieuse tunique rose.
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