Le dernier week-end traditionnel et difficile devrait à nouveau décider de la première course par étapes française d’une semaine

L’édition 2024 de Paris-Nice devrait se décider lors d’un week-end final difficile et montagneux l’année prochaine, mais une première étape difficile et vallonnée, le risque de vents latéraux sur l’étape 2 et un contre-la-montre à mi-course aideront également à décider qui réussira. Tadej Pogacar (UAE Team Emirates) vainqueur de la deuxième plus grande course par étapes de France.

La révélation de la 82e édition de Paris-Nice a confirmé mardi la répétition du TTT 2023 sur la troisième étape, cette fois dans la ville d’Auxerre, mais avec le même format inhabituel de l’époque fixé par le premier coureur à franchir la ligne.

Une arrivée au sommet au chat. La 2 ascension du Mont Brouilly, vue pour la dernière fois à Paris-Nice lors d’un contre-la-montre remporté par Julian Alaphilippe (Soudal-QuickStep), suit 24 heures plus tard.

Le week-end final clé commence une nouvelle fois avec une arrivée au sommet de cat.1 dans les Alpes-Maritimes à Auron. Ensuite, le circuit montagneux de l’étape 8 autour de Nice peut paraître familier, mais il présente une innovation cruciale : un Col-des-Quatre-Chemins court mais très raide à seulement 9 km de l’arrivée.

Au départ des Yvelines Département près de Paris pour la 15ème fois de son histoire dans la commune des Mureaux, l’étape 1 est parsemée de montées de cat.3 puis se termine sur une rampe ascendante exigeante, ce qui oblige les coureurs du GC à être dans le coup et en tête du peloton dès le départ.

L’étape 2 se poursuit ensuite avec un autre des premiers défis traditionnels de Paris-Nice, avec sa course plate et exposée de Thoiry à Montargis. Comme toujours sur ce terrain, s’il y a des vents latéraux, aussi doux soient-ils, alors plusieurs challengers potentiels pourraient se retrouver dans la mauvaise section d’un peloton brisé et hors du combat GC.

La tension ne diminuera pas durant les deux jours qui suivront, à commencer par la répétition du TTT 2023. Mesurant 5 km de moins que lors de la course collective contre la montre de mars dernier, alors qu’il y avait moins d’une demi-minute d’écart entre les cinq premiers du classement général sur la feuille de résultats, dans une épreuve souvent décidée par quelques secondes, les différences sur les 26,9 km vallonnés d’Auxerre Le mois de mars prochain sera néanmoins à nouveau critique.

Le terrain accidenté de l’étape 4, peut-être durci par le temps hivernal qui prédomine souvent dans les collines du centre de la France début mars, représente un autre défi important, comprenant moins de cinq ascensions de cat.2 – et une cat.1 – culminant dans un double ascension du Mont. Brouilly.

Une fois de plus, les différences entre les tout premiers favoris seront probablement minimes sur la scène qui visera probablement à éliminer les challengers les plus faibles sans créer de marges gagnantes définitives. Mais dans une épreuve dont l’issue est souvent sur le fil du rasoir comme Paris-Nice, les écarts, aussi minimes soient-ils, comptent.

Alors que les deux prochaines étapes plus simples, menant la course encore plus au sud, favoriseront probablement les échappés, l’arrivée au sommet de cat.1 sans précédent de l’étape 7 à Auron est une toute autre histoire. Bien moins difficile sur le papier que la gigantesque ascension des 15 km du Col de la Couillole de l’étape 7 en 2023, les fortes pentes moyennes d’Auron de 7,2% laisseront néanmoins sûrement une trace majeure au classement général de l’épreuve 2024.

L’inclusion de la montée de 7 km dans les contreforts alpins signifiera également une arrivée au sommet avec l’avant-dernière étape de Paris-Nice pour une neuvième édition consécutive de la course, dans une séquence qui remonte désormais à 2016.

Cependant, celui qui mènera à ce stade devra sûrement faire face à d’autres défis lors de la dernière journée de randonnée à travers les montagnes surplombant l’arrivée à Nice. Trois ascensions de cat.2 et une ascension de cat.1 de la Côte de Peille ne sont que les premières difficultés d’une dernière journée courte mais férocement difficile. Cela culmine par une longue et difficile montée jusqu’au sommet du Col d’Eze avec des segments à 13%, puis une courte montée beaucoup plus percutante et plus raide du Col des Quatre-Chemins précédant une descente rapide vers le littoral et la Promenade de Nice. des Anglais.

L’année dernière, l’édition particulièrement palpitante a vu Pogačar franchir trois étapes vers la victoire devant David Gaudu (Groupama-FDJ) et Jonas Vingegaard (Jumbo-Visma). Et même si le Slovène ne devrait pas revenir défendre son titre en 2024, le directeur de course Christan Prudhomme a rappelé lors de la conférence de presse de mardi pourquoi Paris-Nice a toujours un attrait durable.

« Nous n’avons pas obtenu le podium final à Paris-Nice dans le même ordre que lors du Tour de France, mais Paris-Nice en mars dernier a clairement montré que nous savions que nous aurions un gros combat entre nos mains en juillet, » dit Prudhomme.

Et avec l’arrivée du Tour à Nice l’été prochain, les premiers présages de ce qui pourrait se produire quatre mois plus tard sur bon nombre des mêmes routes seront encore plus forts que d’habitude.

Paris-Nice 2024 : les étapes

  • Dimanche 3 mars : Étape 1 : Les Mureaux – Les Mureaux 157,7km
  • Lundi 4 mars : Étape 2 : Thoiry – Montargis : 177,6km
  • Mardi 5 mars : Étape 3 : Auxerre-Auxerre TTT 26,9km
  • Mercredi 6 mars : Étape 4 : Chalon-sur-Saône – Mont Brouilly 183km
  • Jeudi 7 mars : Étape 5 : Saint-Sauveur-de-Montagut – Sisteron 193,5km
  • Vendredi 8 mars : Étape 6 : Sisteron – La-Colle-sur-Loup 198,2km
  • Samedi 9 mars : Étape 7 : Nice – Auron 173,2km
  • Dimanche 10 mars : Étape 8 : Nice – Nice 109,8km