Comprendre votre propre psychologie sportive peut être la clé pour trouver la motivation de rouler encore plus.

Qu’est-ce qui vous pousse à sortir et à rouler ? Comprendre les raisons qui vous poussent à faire du vélo peut vous aider à en trouver encore plus.

Faire du vélo, tout comme d’autres sports, demande de l’engagement et de la motivation. Pour beaucoup d’entre nous, nos vélos sont une source de plaisir, une chance d’échapper à la routine du 9h à 17h et de faire fonctionner un peu mieux le vieux système. Mais pourquoi le faisons-nous ? Qu’est-ce qui nous motive à monter en selle semaine après semaine ?

L’étude des facteurs psychologiques affectant la motivation continue d’être une préoccupation centrale pour les psychologues du sport.

Lorsque je travaille en tête-à-tête avec un athlète, comprendre ses sources de motivation et les raisons pour lesquelles il s’implique dans le sport est essentiel pour l’aider à augmenter son niveau de performance.

L’étude de la motivation repose sur deux concepts : la motivation extrinsèque et intrinsèque. La motivation extrinsèque se produit lorsqu’un cycliste considère que les raisons pour lesquelles il roule sont déterminées par des facteurs extérieurs à lui, tels que les récompenses ou le statut. En revanche, la motivation intrinsèque se produit lorsque les coureurs décrivent le plaisir inhérent de rouler comme la principale raison pour laquelle ils participent.

Bien que la motivation extrinsèque et intrinsèque nous aide dans une certaine mesure à comprendre et à réfléchir sur notre implication dans le sport, elles sont très « noires et blanches ». L’une des perspectives les plus utiles sur cette question est venue de l’étude de Deci et Ryan, qui examine un continuum avec l’intrinsèque à une extrémité et l’extrinsèque à l’autre. Décrire les étapes du chemin peut être utile pour vous aider à trouver votre place dans le continuum extrinsèque/intrinsèque.

Régulation externe

Le cavalier s’implique uniquement en raison de récompenses extrinsèques ou pour satisfaire une demande extérieure. Les coureurs qui ne viennent que pour gagner des prix ou satisfaire des sponsors ne se sentiront pas en contrôle de l’activité et, finalement, ce manque d’autodétermination peut diminuer la motivation et conduire à l’abandon ou à une baisse des performances.

Régulation introjectée

À ce stade, le cycliste est moins motivé par les récompenses extérieures que par le sentiment intérieur de devoir faire du vélo. La culpabilité de manquer un entraînement peut être une force de motivation, mais encore une fois, à long terme, il est peu probable qu’un cycliste éprouvant ce type de motivation apprécie sa conduite.

Réglementation identifiée

Bien que le coureur à ce stade puisse avoir l’impression qu’il entreprend le sport selon ses conditions, la fin plutôt que les moyens le motivent toujours. Un très bon exemple est celui du professionnel qui considère le vélo comme un simple moyen d’assurer son avenir financier plutôt que comme une expérience agréable.

Motivation intrinsèque

A ce stade, le cavalier s’adonne au sport uniquement pour le plaisir qu’il en retire. Comme ce plaisir ne dépend d’aucun facteur extérieur comme recevoir des récompenses ou gagner sa vie, ces cyclistes sont les plus susceptibles de continuer à rouler au fil des années.