« J'étais là tout le temps avec ma petite amie enceinte ; elle a accouché deux semaines avant notre départ de la Sierra Nevada », raconte un Belge après avoir passé neuf semaines en altitude pour se préparer au Tour de France

A l'approche du Tour de France, on a tendance à penser que les plus grandes étapes du classement général sont aussi celles qui ont le plus de pouvoir sur l'émotion. Mais si des moments comme la 35e victoire de Mark Cavendish ou le triomphe décisif de Biniam Girmay au sprint massif cette année ont déjà largement démenti cette théorie, une victoire comme celle de Victor Campenaerts lors de la 18e étape a montré que même une étape de transition a tout autant de potentiel caché pour émouvoir les fans, les coureurs et les médias.

Il aurait fallu un coeur de pierre, en effet, pour ne pas être affecté par les images télévisées de Campenaerts appelant sa petite amie et son fils nouveau-né au téléphone et au bord des larmes, quelques instants après sa victoire d'étape dans les rues de Barcelonnette.